Critérium cycliste professionnel de Brioude septembre 1991, 3ème premier amateur
SELECTIONS ********** En équipe de France au tour du Limousin 91
Dans l'équipe pro EUROTEL au tour de l'Avenir 92
CHAMPION ******** de Haute-Loire 89 de l'Allier 92 d'Auvergne du Contre La Montre 92
VAINQUEUR ********* d'étape au tout du Béarn 91 de la Mégève-Mont Blanc 91/92 du tour d'Auvergne 92 de la Lucho Héréra 92 du tour du Doubs 93 d'étape du tour de Corrèze 94 de l'Ardéchoise 94
MEILLEUR GRIMPEUR ***************** du tour du Béarn 91 de la Mégève-Mont Blanc 91/92 du tour d'Auvergne 92/93 de la Lucho Héréra 92 du tour de Corrèze 94 de l'Ardéchoise 94 du Circuit Bérichon 94 de Paris-Auxerre 94
MEILLEUR SPRINTEUR ****************** du tour du Lot 93
Elu meilleur cycliste régional en 1991 et 1992
2ème de Paris-Auxerre 94 ( vainqueur B.Salmont, 3° N.Jalabert )
2ème de "l'étape du Tour Vélo Magazine" derrière christophe Rinéro en 1993
10ème de la Route de France 90, 2ème d'étape au Puy-de-Dôme devant R.Virenque, L. Brochard, J.C.Robin...
Une cinquantaine de victoires
Mégève-Mont Blanc 1992 victoire dans le brouillard
Bien qu'ayant toujours été attiré, comme la plupart des gamins par l'activité physique, je n'ai pratiqué aucun sport spécifique en club avant 18 ans. Mais je touchais un peu à tout au grès du vent et des saisons entre copains. Ma véritable rencontre avec le sport et le goût pour l'effort et la performance vint en 1983, au sein de mon collège St Julien à Brioude avec la course à pied et en particulier la piste qui me permit certainement de développer quelques qualités...
Première Licence à 19 ans !
Ce n'est qu'en 1986, à près de 19 ans, que je bouclais ma première course cycliste. Le virus était en moi, je franchis rapidement les étapes pour me retrouver, en 1989, en 1ère catégorie (actuelle nationale).
De CLUBS en CLUBS
Après une année sous les drapeaux, qui ne me permis pas vraiment de progresser, mais de conserver tout au moins mon potentiel et d'accomplir quelques faits d'armes et de me révéler sur le plan national, "à l'insu du plein gré" de quelques futures célébrités… j'enchaînais 4 années au plus haut niveau remportant de beaux succès, mais il me manqua toutefois, pour passer pro, une petite dose... de réussite, d'opportunisme, voir un peu moins d’éthique…
Je faisais alors un break de 4 ans avec le sport de haut niveau, ne pratiquant plus que le V.T.T. l'été, le ski de fond et l'alpin l'hiver dans le cadre de mon travail de moniteur au Club Méd. Je faisais bien quelques cross ou autres courses en inter saison mais, plus en dilettante et sans véritable préparation.
C'est au printemps 1998 que je me mis plus sérieusement à la course à pied avec, en particulier au mois de mai, les championnats de France de Course de montagne à Satillieu en Ardèche que me faisait découvrir mon ami René Riol et où je prenais la 27ème place. Malheureusement, après quelques autres épreuves une douleur à un genou vint mettre un coup de frein à ma nouvelle passion. Je faisais 6 mois de pause, agrémentés seulement d'un peu de rando… pour remettre ça de plus belle en janvier 99 afin de préparer le grand raid multisports Transmassif. Le virus du sport venait de me rattraper et je poursuivais dans le running, pratique idéale ne demandant qu'un entraînement minimal lorsqu'on travaille à plein temps. Me spécialisant tout naturellement vers la course de montagne, avec, en tête, une idée et un rêve à réaliser, peut-être inédit : décrocher une sélection nationale dans cette spécialité après en avoir honorée une en cyclisme… bingo ! En 2001, pari réussit à double titre, 10 ans après celui sur deux roues avec, à la clef, deux médailles d'argent par équipe aux championnats d'Europe et du Monde.
AU BOUT DU CHEMIN UN REVE EST ATTEINT …
Avide de grands espaces, de sensations fortes et muni d'un soupçon de témérité, voir d'inconscience, je m'alignais dans la foulée, c'est le cas de le dire, sur la course de référence dans le monde du trail, l'épreuve reine et mythique, celle qui me faisait rêver depuis que j'avais découvert ce milieu, celle dont je suivais l'évolution et les péripéties de ses acteurs au travers des magazines Vo2 et Endurance avec tentation, d'un œil à la fois admiratif et craintif face à cette légende qu'est la Grande Course des Templiers. Quelques 65 kms plus loin, comblé, m'attendait la couronne de lauriers…
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° ° LES ANNEES VELO ° °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Dès mon plus jeune âge, j'ai été attiré par le vélo, peut-être est-ce grâce à cette voiture à pédales offerte à un Noël par mes parents... Je me souviens également, quelques années plus tard, de cet instant magique où je trouvais mon équilibre et de nouvelles sensations de liberté sur 2 roues. Vinrent ensuite les balades à la découverte de la région et de nouveaux horizons, entre copains, chaque fois un peu plus lointains, cartes I.G.N. et profil dressé à l'avance. Dans le même temps, je suivais passionné à la télé l'événement de l'été : le Tour de France. Je partais rouler avec à mes cotés mon idole, Bernard Hinault. Mais pour l'heure, je ne pensais pas le moins du monde prendre le départ d'une course, à part bien sûr dans mon imaginaire… Alors me direz-vous comment en suis-je arrivé à prendre ma première licence ? Eh bien, c'est un paradoxe, avant de faire des tours de manivelles, je faisais des tours de pistes.C'est grâce à la course à pied et par l'intermédiaire de mon futur camarade de club et d'échappée, Christophe Delair que je m'alignais, après tout de même 2 années de réflexion, le 19 juillet 86 au départ de ma première compétition en 3ème catégorie avec, à mes côtés, mon coach Jean-Pierre Mosnier.
DEVANT LE ROI RICHARD !
Après 8 épreuves estivales et une belle 4ème place à la dernière, sur les routes de mon enfance, chez mes grands-parents, il ne me tardait plus que de débuter la saison suivante. J'étais atteint par le virus, si bien que je me retrouvais en septembre 1988 en lère catégorie. Les 2 années suivantes, ''j'apprenais le métier'' tout en étant à l'armée et m'illustrant sur les pentes du Puy de Dôme, devant Richard Virenque Laurent Brochard, J.C.Robin et autres pros en devenir lors de la Route de France. Et c'est en 91, après un rêve prémonitoire, que j'enlevais ma première victoire nationale en solitaire lors de la dernière étape du Tour du Béarn devant Didier Rous suivie, en 1992, de celle au général du Tour d'Auvergne, cher à mon cœur, dans mon jardin, confirmée l'année suivante par celle au Tour du Doubs. Je rejoignais en 1994, mais un peu tard, les rangs d'Antony Berny Cycliste (92) antichambre, avec Lyon Veaux en Vélin, de l'équipe pro Castorarna où j'allais réaliser une bonne saison malgré un manque flagran de réussite, en particulier sur Paris-Auxerre, l'une des plus grandes classiques amateur, où je terminais second mais devant Nicolas Jalabert, à mon grand dam, après avoir dû laisser partir Benoît Salmon pour cause de crampes ! Ceux-ci passeront pro la même année... Quand à moi, les propositions furent rares tout comme les équipes pro en cette période, ou alors pas des plus séduisantes et d'autres circonstances qui ne m'encouragèrent pas à persévérer, vinrent plutôt me pousser à quitter la place.
Tour d'Auvergne 1992 épreuve du contre la montre
PALMARES COURSE A PIED 1999-2004
Victoire à la Pastourelle 2003, à Salers dans le Cantal
SELECTIONS ********** En équipe de France de course en montagne en 2001 11ème aux championnats d'Europe en Slovénie 9ème aux championnats du Monde en Italie Deux fois médaillé d'argent par équipe Médaille de bronze aux championnats de France de montagne 2001 2ème du classement de la coupe de France de montagne 2001 Champion d'Auvergne de course de montagne 2000/2001
VAINQUEUR ********* De la Grande Course des Templiers 2001/2002/2003 De la course de la Rhune 2001 (recordman de l'épreuve) Du trail Cévenol 2000 Des Balcons du Forèz 2000 (recordman de l'épreuve) Du trail du Népalou 2000 (recordman de l'épreuve) Du trail du Griou 2000 (recordman de l'épreuve) Du trail de Meiruèis 2001 Du trail des Gabariès 2001 (recordman de l'épreuve) De la Sauta Roc 2001/2002 De la montée du Puy-de-Dôme 2000/2001 De la Verti'Causse 2002/2003 (recordman de l'épreuve) Du trail Via Romana 2002/2003 Du trail a Palombagia 2003/2004 (recordman de l'épreuve) De la Pastourelle 2003 Du trail de la Gravona 2003 Du trail du Bossu 2003
Vainqueur du premier challenge national Endurance Trail trophy Puma en 2003
Vainqueur des raids multisports par équipes Transmassif et Le Grand Parcours en 1999
Une cinquantaine de victoires
Jamais 2 sans toi...Victoire à la Grande Course des Templiers à Nant pour la 3 fois consécutive
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° ° LA COURSE A PIED ° °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
C'est au sein de mon collège St Julien à Brioude que j'accomplis mes premières foulées officielles chronométrées, en avril 1983, à l'âge de 15 ans, sur cette piste en cendrée. Nous passions à l'époque le BEPC avec une épreuve obligatoire en EPS,le 2000 m. Premier test et première place, après avoir hésité à prendre les devants, trop timoré, sur mes camarades de classe pour la plupart bien plus balaises et premier chrono en 7'45. Je me prenais au jeu, ayant trouvé en cette " matière " un moyen de me mettre en valeur. Durant les semaines suivantes, les records tombaient, je me soupçonne même d'avoir repiqué ma 3ème histoire de remettre ça une année supplémentaire afin d'amener mon temps personnel à 6'34 et mon test de Cooper à 3500 m en 1984, année où mon camarade Christophe Delair m'incita au vélo. Dans le même temps, mes profs de sport, les Michel Gazanière et Berbezier, m'emmenaient disputer les différents championnats UNSS avec, à la clée, le titre de champion de Haute-Loire Cadet sur 1500 m en 4'43. L'année suivante, alors interne, je disputais les cross en FNSU avec le Volvic et cette étrange impression, durant une partie de l'épreuve, d'avoir déjà vécu le déroulement de celle-ci, comme dans un film au ralenti, avec au bout la victoire devant des adversaires impressionnants au départ, me dominant bien de deux têtes !
DU DEUX ROUES AU RUNNING…
Par la suite, ce fut donc un grand break au profit du cyclisme jusqu'en 1995 où je rechaussais mes baskets durant l'hiver et lors de mon année à l'armée où je remportais la course de la base au nez de mes supérieurs ! Le goût pour l'effort bipède me revint donc, bien après avoir mis le vélo au clou, lors de mes saisons estivales au Club Med à Superbagnères. Certainement l'air pur et l'appel des sommets, avec quelques randos dignes de commandos en compagnie de mon ami corse Franck Santucci, ou seul avec mon sac à dos en courant sans les montagnes; après avoir gravi les cols côté bitume, je les escaladais côté sentiers sauvages, pour découvrir d'autres paysages. Entre mes saisons de G.O., je prenais bien part à quelques courses et cross où je me faisais plaisir à aller taquiner les vedettes régionales, sans préparation spécifique digne de ce nom.
…EN PASSANT PAR LA MONTAGNE…
Mon véritable premier contact avec la compétition en prise avec le dénivelé eu lieu en mai 1998 à Lamastre-Nosière puis, Dis-Col du Rousset. Mais je dirais que le déclic eu lieu lors de mes premiers championnats de France de course en montagne à Satillieu que mon ami René Riol eu la bonne idée de me faire découvrir en compagnie de mon pote Jean-Luc Szenknecht où je prenais la 27ème place scratch malgré un départ loin de la tête du peloton. Mais une douleur à un genou, survenue quelques semaines plus tard, m'obligea à 6 mois de pause, mettant un coup d'arrêt à ma nouvelle passion. Ne pouvant alors plus faire qu'un peu de V.T.T. et de rando où je découvris les charmes et douces fleurs des monts d'Auvergne...
Mais c'était reculer pour mieux sauter, puisque je reprenais les sentiers de l'entraînement en janvier 1999 afin de préparer le raid multisports Transmassif puis, sur ma lancée, je remettais le pied à l'étrier ou plutôt dans les baskets avec une belle 12ème place au France de Montagne aux Arcs, toujours sans licence et à cinq places des qualifiés pour les mondieaux…
Lors du nouveau millénaire, je pris ma licence à St Flour, pour rejoindre mon ami Thierry Bariol, où je me consacrais plus spécifiquement au circuit de la coupe de France de Montagne avec au final une 7ème place juste derrière les membres de l'équipe de France. Je remportais aussi 3 victoires sur trails moyennes distances, avec déjà le goût pour l'effort de longue haleine…
…POUR DEUX DELECTIONS NATIONALES
L'année 2001 fut d'une grande densité aussi bien sportive qu'émotionnelle avec, si j'ose dire le coup du chapeau : 2 sélections en équipe de France de Montagne pour les championnats d'Europe puis du Monde avec deux médailles d'argent par équipe à la clée et, pour couronner une saison déjà fructueuse,la couronne de lauriers m'attendait à la Grande Course des Templiers...
Par contre, 2002 fut plus laborieux avec pourtant autant de victoire, mais elles ne sont pas tout et manquent parfois de goût, car il faut pouvoir partager ses joies et ses bonheurs pour les apprécier à leur juste valeur et ne pas devenir infirme de ses émotions. Une nouvelle fois,les Templiers tombaient à point nommé pour m'offrir leur lot d'émotions et de sensations fortes…
°°°°°°°°°°°°° ° LE TRAIL ° °°°°°°°°°°°°°
Ma toute première expérience sur trail doit en fait remonter à mon adolescence, bien avant son essor en France. Je me souviens avoir rallier un après-midi la ferme de mes grands-parents à Brioude, distant de 15 kms, trop impatient pour attendre mon père, coupant bien entendu au plus court à travers la campagne. Il m'arrivait aussi de partir ainsi à l'aventure, par monts et par vaux, seulement accompagné de notre chien. Bien plus tard, ce fut mes premières randos dans les paysages authentiques des Pyrénées à Superbagnères seul ou avec quelques amis, mais pour l'heure sans dossard.
Effort de longue haleine
Je connus ma première compétition trail digne de ce nom à l'occasion de la rando du Griou en 1999, qui n'a de rando que le nom, avec ses 25 kms et 1245 m de dénivelé positif sur les majestueuses crêtes et sommets volcaniques du Cantal. Epreuve que je remportais l'année suivante tombant du coup le record, détenu jusqu'alors par un certain Thierry Breuil… puis en fin de saison nouvelle victoire à Enduze, au Trail Cévenol, mon plus long, d'autant plus qu'alors en tête, je me mettais un handicap en prenant une mauvaise direction, m'offrant ainsi un sacré challenge pour, après avoir été pointé 20ème à près de 5', reprendre la tête des opérations à seulement 2 kms du but et l'emporter détaché. Bien belle expérience, où j'ai su resté zen, contenir ma colère, pour la transformer en énergie.
EPRIS DE GRANDS ESPACES
Je remettais ça début 2001 passant du coup la barre des 2 h 30 de course au Trail des Gabariers, avec mon ami Thierry, puis à la Sauta Roc. Ensuite, je me consacrais plus spécifiquement à la course en montagne avec la réussite que l'on sait, pour revenir sur du long en fin de saison et enlevant le Trail de Meyrueis, fin septembre, portant à 2 h 47 mon plus long périple en course et cela dans le but de me préparer à affronter la fameuse et mythique Grande Course des Templiers car, inassouvi et avide de grands espaces, il me fallait un défi d'une autre dimension pour clore en beauté cette saison.
Avec pourtant autant de succès à la clé dès le début de l'année, 2002 fut plus compliquée, ponctuée de blessures physiques et morales...
"Mais la nature est là qui t'invite et qui t'aime ; Plonge-toi en son sein qu'elle t'ouvre toujours ; Quand tout change pour toi, la nature est la même, Et le même soleil se lève sur tes jours" (Le Vallon – Lamartine)
Heureusement, l'air insulaire de l'île de Beauté souffla de manière salutaire sur mon chemin pour me rendre plus serein. Puis, une nouvelle fois, les Templiers m'accueillirent de leurs lauriers…
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° ° LE RAID MULTISPORTS ° °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
J'ai découvert celui-ci en 1999, par l'intermédiaire de mon ami Michel Brugiroux, qui trouvait les mots pour me convaincre à m'engager aux côtés de Jean-Luc Guivier dans l'équipe Besson Chaussures, pour la grande aventure de la traversée Sud-Nord du Massif Central, nommée Transmassif. Et quelle aventure. Puisque après une semaine, immergé dans la nature, entre Sète et le sommet du Puy-de-Dôme, à crapahuter en baskets, kayak et V.T.T., tout en chassant la balise et jardinant également, nous terminions finalement en tête du classement qui, cette année, prévilégiant l’espace sur le temps, s'effectuait au plus grand nombre de kms parcourus. Chose qui nous arrangeait bien car, sans être des fers à repasser, il faut bien avouer que nous n'étions pas les plus rapides, mais certainement les plus lucides, malgré quelques balises prises subitement de bougeotte…il faut dire qu’il y avait parfois grand vent…
AVENTURES PARTAGEES
Une sacrée belle expérience, même si les nuits étaient écourtées à tracer les cartes, les journées chargées et la soupe à l'arrivée bien appréciée ! De bien bons moments partagés entre amis, qui font encore plus savourer la victoire et tant d'histoires et souvenirs à retracer autour du verre de l'amitié.
Dans le même esprit, sur un week-end et toujours avec Michel, nous avons remporté, dans le Cantal, le Grand Parcours devant Y. Masson et G. Lelièvre. Une belle épreuve estivale sous le signe de la convivialité, rythmée par les groupes folkloriques, l'aligot géant et le bivouac à la nuit tombée ainsi que quelques bières et massage à la belle étoile !
Dans les paturages du Marathon des Burons de l'Aubrac 2006
Allons au bout de nos rêves, rêvons la vie vivons nos rêves